Ashkar est un Dromaar à l'aspect plutôt rebutant aux premiers abords. Sa robuste carrure lui permet de porter une grande armure dissimulant les nombreuses scarifications sur sa peau grisâtre. Sa tête est dégarni de toute pilosité mise à part de grands sourcils broussailleux.
Muni d'une grande hallebarde, il ne fait aucun doute qu'il est fait pour la première ligne.
Le visage d'Ashkar n'a rien d'esthétiquement plaisant, élément dont il est parfaitement conscient. Il y a quelque chose de froid dans son regard austère. Ses petits yeux bleu inquisiteur, ses sourcils broussailleux, son nez probablement fracturé à de multiples reprises ainsi que les cicatrices qui peuplent son visage.
Bouleversé par la perte de sa mère, une orc originaire du Belkzen. Ashkar s'est juré de rendre le monde un peu plus juste qu'il ne l'est. C'est une personne méfiante et un peu borné, mais avec un profond dévouement envers les personnes qu'il considère victime d'injustice.
Ayant entendu parler de Ravel et ayant été chassé de sa ville natale Tamrivena. Ashkar s'est dirigé vers le sud, après un long voyage, il fini par rejoindre Absalom.
Ashkar Rendell est né à Tamrivena, une grande ville dans le comté de Canterwall. Son père, Talmir Rendell était un soldat et fervent suivant de Iomedae tandis que sa mère, Ashra, une orc originaire du Belkzen.
Talmir n'a jamais parlé à quiconque des circonstances ayant conduit à sa liaison avec une orc, et nombreux sont ceux qui ont spéculé sur ces dernières. Aussi, Ashkar a subi son héritage durant toute son enfance, son apparence, des murmures de sa carrure trop imposante, sa peau grisâtre, ses oreilles trop pointu, sa mâchoire trop prononcé ont poussé plus d'un à le traiter de monstre qui ferait mieux de retourner au Belkzen.
Cependant, son père lui apprit à laisser glisser ces menaces, et ne pas prendre à cœur les remarques des ignorants et d'user de cette expérience comme d'un entrainement pour travailler son sang froid, sa patience et sa force d'esprit.
Il lui enseigna très tôt le maniements des armes, insistant sur les techniques défensive.
Sa mère elle, lui donna la douceur dont il avait besoin, restant le plus souvent à l'abri des regards, le consolant lorsqu'il ressentait de la tristesse, l'encourageant à s'intégrer à ce monde qui semblait vouloir le rejeter, lui souriant lorsqu'il sentait la solitude le ronger.
En grandissant, Ashkar gagna peu à peu la confiance de ses pairs, surtout chez les suivants de Iomedae, qui louaient son sang froid et son sens de l'honneur.
Il participa à certaines expéditions, près des frontières du Belkzen, prouvant sa valeur et surtout son utilité en tant que médiateur, sa connaissance de la langue des orcs et de leur culture permettant d'étouffer un combat naissant dans l’œuf.
Malheureusement, les conflits ne sont pas tous sujet à la médiation. Un jour, alors qu'il patrouillait avec ses camarades, des orcs ont effectué un raid sur un village frontaliers, son régiment est arrivé trop tard. Le village a été entièrement rasé, et plusieurs de ses camarades pris de rage à la vue des atrocités commises les chargèrent engagent le combat. Le combat fut sanglant et malgré l'avantage numérique du cotés des soldats, les orcs ont rapidement pris l'avantage. Le combat tournait au massacre et Ashkar fini par fuir.
Si l'expérience fut traumatisante, ce n'était que le début de son calvaire.
De retour à Tamrivena, la stigmatisation autour de son héritage se trouva renforcé. Et certains plus que des simples mots passèrent à l'acte. Certains ont demandé à ce qu'Ashra soit expulsé de Tamrivena. Et un jour, l'impensable arriva, alors qu'il rentrait chez ses parents après un entrainement. un homme se trouvait dans leur salon, au dessus de sa mère poignardé à de multiple reprise. Ashkar le maitrisa et l'emmena à la garde demandant justice immédiatement, mais on lui demanda d'attendre, et le prisonnier qu'il livra au autorité parvint à s'enfuir. Et Ashkar, dégouté par l'inaction du clergé de Iomedae qui bien que le soutenant, n'a pas été capable de se mobiliser suffisamment rapidement pour rattraper le coupable et de faire justice décida de quitter cet endroit qui ne voulait pas de lui.
Il voyagea vers le sud, il avait entendu parler d'Absalom, la cité au centre du monde et d'une guilde de mercenaire influente. Il se montra prudent, avançant lentement vers Absalom et s'interrogeant sur ce qu'il pouvait faire pour rendre le monde plus juste. Iomedae prônait la tempérance, et la tempérance l'avait failli. S'il ne s'était pas donné tant de mal à chercher à faire de la médiation avec les orcs du Belkzen, peut être que certains de ses camarades seraient encore vivant. La tempérance amène au doute, qui germe dans l'esprit des ignorants. Le mal doit être éradiquer à la racine pour éviter qu'ils fleurissent sinon tôt où tard, une injustice sera commise. Il s'intéressa au culte de Vildeis, un divinité moins concilliante que Iomedae, une divinité plus noble qui prône le véritable dont de soi, le sacrifice héroïque pour éliminer l'injustice du monde.