Apparence
Description physique générale
Vaelis Soryndar est un elfe d’environ 110 ans, à la silhouette élancée et souple. Sa présence est magnétique : il occupe l’espace avec une aisance naturelle, et son sourire débonnaire met rapidement à l’aise ceux qui l’entourent. Sa démarche est légère, presque dansante, et il attire les regards par son élégance sans ostentation.
Corps et visage
Sa peau pâle, dorée sous la lumière, est autant marquée par la douceur du temps que par la rudesse de quelques combats. Son visage est fin, aux traits délicats : pommettes hautes, menton effilé, oreilles effilées typiques des elfes. Ses yeux bleu-vert pétillent de malice et de curiosité, et ses cheveux châtains clairs, mi-longs, sont souvent attachés en queue de cheval ou laissés libres lors de ses performances. Son sourire est franc, parfois moqueur, et il sait jouer de ses expressions pour séduire ou désarmer.
Signes distinctifs
Vaelis arbore un tatouage discret derrière l’oreille, symbole d’un ancien cercle artistique elfique. Ses mains sont fines, marquées par des années de chant et de gestuelle : on y voit des traces d’encre et de bagues fines. Il porte parfois des bijoux elfiques, fins et ciselés, qui tintent doucement à chacun de ses mouvements. Son regard, à la fois doux et perçant, laisse rarement indifférent.
Tenue et accessoires
Vaelis porte une armure de cuir souple, décorée de quelques motifs musicaux discrets, jamais ostentatoires mais c'est peut-être ce qui le rend étrangement attirant. Sa tenue est complétée par une tunique de lin colorée, une veste légère adaptée aux nuits d’Absalom, et des bottes souples pour danser ou fuir si nécessaire. À sa ceinture pendent des accessoires de scène : foulards, masques et un carnet de chansons. Il garde toujours sur lui une broche en argent, cadeau de sa sœur avant son départ. Son équipement est léger, mais chaque pièce a une histoire, souvent liée à une rencontre ou à une performance marquante.
Personnalité
Caractère
Vaelis est un elfe atypique : charismatique, débonnaire, et doté d’un humour parfois piquant. Toujours le sourire aux lèvres et le bon mot pour détendre l’atmosphère, il aime la compagnie, les plaisanteries, et n’hésite pas à tourner en dérision la raideur de ses pairs. Il préfère la négociation à la confrontation, improvise avec brio, et inspire la confiance et la joie autour de lui.
Vaelis est un optimiste, un charmeur, et un improvisateur hors pair. Il aime les défis, les situations inattendues, et ne se laisse jamais abattre par les revers. Il préfère agir que ruminer, et laisse ses actes parler pour lui. Sa dureté n’est jamais gratuite : elle est le fruit d’une vie passée à survivre dans un monde imprévisible, et d’une volonté farouche de ne jamais plus subir l’ennui ou la routine.
Motivation
Vaelis est animé par le désir de laisser une trace : il veut que son nom, ses chansons et ses récits traversent les âges. Il cherche à percer les secrets d’Absalom, à comprendre les intrigues des puissants, et à transformer chaque aventure en légende. Sa motivation profonde est la quête de reconnaissance : il veut être applaudi, admiré, mais aussi respecté pour sa capacité à survivre dans un monde dangereux.
Il est aussi mû par la volonté de vivre pleinement, de goûter à toutes les expériences, et de ne jamais se laisser enfermer dans un rôle ou une routine. Il rêve de composer une œuvre qui changera le destin de la guilde Ravel, ou d’influencer les grands événements par une chanson ou un discours.
Relations
Histoire
Origine
Avram est né dans le village frontalier de Kestrel, à la lisière des terres sauvages d’Andoran, non loin de la frontière avec le Chéliax. Ce hameau isolé, souvent menacé par les raids de bandits ou de créatures venues des forêts profondes, a forgé dès l’enfance son instinct de survie et sa méfiance envers le monde.
Son père, Borik, était un vétéran de la milice locale, homme dur et respecté, qui lui a transmis le goût de l’honneur, la discipline et la conviction que la faiblesse attire les prédateurs. Sa mère, Mirena, était la guérisseuse du village : une femme pragmatique, peu portée sur la douceur, qui lui a appris à soigner les blessures mais aussi à ne jamais détourner le regard devant la souffrance ou la mort.
Très jeune, Avram a vu des proches blessés ou tués lors de raids, et a compris que seule la force pouvait garantir la survie des siens. L’armée a été pour lui une échappatoire à la misère, mais aussi un terrain d’apprentissage : il y a forgé sa discipline, son autorité et son pragmatisme. Affecté à la surveillance des frontières, il a survécu à une embuscade grâce à l’intervention d’un détachement hobgobelin du clan Krazarkh. Fasciné par leur discipline et leur absence de pitié pour les faibles, il a cherché à comprendre leur culture et a fini par être adopté symboliquement par le clan, un honneur rare pour un humain. Cette double appartenance, parfois mal vue par ses pairs, a forgé son identité : Avram se considère comme un pont entre deux mondes, et porte fièrement les symboles du clan sur son armure.
Sa carrière militaire a basculé lors d’une opération trahie par le capitaine Varek Dalmor, qui a vendu son unité et causé la mort de nombreux compagnons, dont le sergent Orlan Vess. L’armée a étouffé l’affaire, Dalmor a disparu à Absalom sous la protection du magistrat Lirian Voss, et Avram, refusant d’accepter l’injustice, a quitté l’armée pour le traquer. Malgré ses efforts, Dalmor a brouillé les pistes et s’est fondu dans la foule cosmopolite d’Absalom, rendant la traque longue et périlleuse. Cette quête de justice, froide et méthodique, reste le moteur principal de la vie d’Avram.
Ravelien
Arrivé à Absalom, Avram s’est d’abord forgé une réputation de mercenaire pragmatique, travaillant pour différentes compagnies et groupes d’aventuriers, toujours à la recherche d’indices sur Dalmor. Mais il s’est vite rendu compte que, dans cette ville immense et complexe, il fallait plus qu’une lame affûtée pour survivre et atteindre ses objectifs : il fallait un réseau, des alliés fiables, et une structure où la force et la loyauté sont reconnues.
C’est au fil de ses missions qu’il a croisé la route de membres de la guilde Ravel. Leur professionnalisme, leur diversité, et surtout leur capacité à intervenir sur des missions d’envergure l’ont impressionné. Avram a vu en Ravel non seulement un moyen d’accéder à des ressources et des informations inaccessibles aux indépendants, mais aussi un cadre où ses compétences, sa discipline et sa dureté seraient respectées et mises à profit.
Rejoindre Ravel, pour Avram, c’est choisir un collectif où la force n’est pas un simple outil, mais une valeur ; c’est aussi s’entourer de compagnons capables de survivre à ses côtés, et disposer d’un levier supplémentaire pour poursuivre sa quête de justice contre Dalmor. Plus qu’un simple emploi, la guilde est pour lui un terrain d’épreuves, un réseau d’influence, et une sorte de nouveau champ de bataille où il compte bien se faire un nom.