Profil Joueur

Eiriel

Apparence

Description physique générale

Description physique :
Jeune homme à l’allure lumineuse, Eiriel dégage une chaleur presque angélique. Sa chevelure, d’un blond éclatant rappelant l’orge mûr sous un soleil d’été, encadre un visage doux aux traits paisibles. Sa peau lisse, sans imperfection, évoque une pureté à peine terrestre, comme s’il n’avait jamais connu la rudesse du monde. Il porte une toge de clerc d’un blanc soyeux, soigneusement entretenue, dont les broderies dorées forment le symbole d’Andoletta : une main bienveillante tenant un bâton de saule. Ce symbole est mis en valeur sur sa poitrine et sur les manches, rappelant à tous son rôle de guide et de soutien. Chacun de ses gestes est mesuré, empreint de calme et de compassion.  

Corps et visage

Corps

Eiriel n’est pas un guerrier, et cela se voit. Son corps est fin, élancé, sans excès de muscles, mais pas frêle pour autant.
Ses bras, ses jambes et son dos portent la trace d’un pèlerin : une silhouette active, habituée à marcher longtemps, à se pencher sur les malades, à se relever au lever du jour pour prier. Ses muscles sont discrets, souples, plus dessinés par l’endurance que par la force.
Sa posture droite, toujours digne et ouverte, trahit une éducation spirituelle et une volonté de ne jamais baisser les épaules, même face à la douleur des autres.

Sa démarche est fluide, presque dansante par moments. Il marche comme s’il ne voulait jamais déranger, comme s’il demandait la permission à la terre à chaque pas.

Visage

Son visage est la première chose que l’on retient de lui : un air apaisant, lumineux, presque rassurant rien qu’à le croiser.

- Yeux : grands, clairs, d’un miel doré, souvent animés d’une lumière douce et d’un éclat chaleureux. Quand il regarde quelqu’un, on a l’impression qu’il voit tout le potentiel de bonté que cette personne pourrait atteindre.

- Sourcils : fins, doux, légèrement arqués, toujours relevés dans une expression d’ouverture ou d’écoute.

- Nez : droit, fin, délicat, harmonieusement posé sur un visage doux.

- Bouche : ses lèvres sont pleines et naturellement souriantes. Ce sourire, presque permanent, n’a rien d’artificiel : il est sincère, spontané, et désarme même les plus endurcis.

- Cheveux : longs jusqu’aux épaules, blonds comme l’orge mûr, brillants, souvent coiffés en arrière mais jamais strictement. Ils retombent parfois en mèches douces devant ses yeux quand le vent souffle ou lorsqu’il s’agenouille. Toujours impeccablement propres, leur éclat semble presque béni.

Signes distinctifs

Les Symboles d’Andoletta sur la tenue d’Eiriel

- Sur la poitrine, brodé en fil d’or pâle : un symbole central de grande taille représentant une main ouverte tournée vers l’avant, paume visible, tenant délicatement un bâton de saule noueux, légèrement courbé et orné de jeunes feuilles tombantes. La broderie est fine mais extrêmement soignée, comme si chaque point avait été fait avec une prière. Le bâton semble presque vivant, et la main, ni masculine ni féminine, évoque à la fois la sagesse de l’âge et la douceur de la tendresse.

- Sur les manches de sa toge, proches des poignets, sont cousus de petits symboles répétés : des paires de feuilles de saule retombant avec élégance. Ce motif revient plusieurs fois et s'entrelace doucement dans un fil doré plus discret, évoquant la constance, la patience, et le cycle naturel du pardon.

- Autour de la ceinture, un cordon tressé en lin et en fil d’or est noué avec une extrême simplicité. À son extrémité pend une petite médaille d’argent poli en forme de main tenant un rameau. Ce pendentif, souvent tenu entre ses doigts lors de ses prières, est un symbole personnel qu’il utilise pour bénir, consoler ou guider les âmes perdues.

- Sur le dos de la toge, cousu dans le tissu lui-même, un grand motif en relief : une silhouette stylisée d’aînée ailée, bras ouverts, dont les ailes protectrices s'étendent d’épaule à épaule. Ce n’est pas un symbole canonique, mais une représentation artistique libre de la Grand-Mère Andoletta, telle que la voit Eiriel dans ses méditations. Elle veille dans son dos comme un rappel constant de la mission qu’il s’est donnée : protéger et guider.

Tenue et accessoires

Tenue et accessoires d’Eiriel, clerc d’Andoletta

Toge sacrée

- Couleur principale : blanc ivoire, symbole de pureté, de clarté morale et de paix.

- Textile : un tissu léger mais résistant, d’un tissage fin, doux au toucher. Il semble presque capter la lumière du soleil pour la restituer en une douce aura chaleureuse autour d’Eiriel.

- Coupe : longue, fluide et sans fioritures excessives. Les manches larges s'arrêtent aux poignets pour ne pas gêner les soins ou les gestes liturgiques.

- Broderies dorées : elles longent les manches, l’encolure, et forment les symboles évoqués précédemment (main tenant le bâton de saule, feuilles tombantes de saule, silhouette ailée dans le dos).

- Capuche (rarement portée) : large et souple, bordée d’une fine dentelle dorée, elle symbolise l’écoute et la protection — un rappel que l’on peut toujours se tourner vers la compassion d’Andoletta.

Ceinture

- Un cordon tressé en lin naturel mêlé de fil d’or, noué simplement sur le côté.

- Y sont suspendus :

* Un petit grimoire relié en cuir beige clair, contenant des prières de réconfort et des versets saints. 

* Une bourse de plantes médicinales séchées, aux senteurs douces (camomille, lavande, saule, calendula). 

* Un chapelet de prière, fait de perles en bois de saule poli, terminé par une perle d’ambre gravée du symbole sacré.

Pendentif sacré

- Porté autour du cou : une chaînette fine en argent, au bout de laquelle pend une médaille d’argent en forme de main tenant un rameau de saule. Elle est parfois levée pour bénir, guérir ou guider dans la prière.

Bâton de clerc

- Eiriel porte un bâton de marche en bois de saule clair, poli par le temps, sculpté avec des motifs apaisants : feuilles, mains tendues, visages sereins.

- À son sommet : un petit ruban blanc noué, qu’il fait flotter dans le vent comme un symbole de paix lorsqu’il traverse des zones troublées.

- Ce bâton n’est pas une arme, mais un outil de soutien, de prière, de guidance… et parfois, pour relever ceux qui tombent.

Sandales

- Ou chaussures simples en cuir souple, teintées d’un beige clair. Elles sont silencieuses, confortables, conçues pour marcher longtemps — au besoin à travers la misère ou la poussière — sans jamais se détourner du prochain à aider.

Personnalité

Caractère

Description mentale :
Eiriel incarne la bonté et la douceur. Animé d’une foi inébranlable en la rédemption, il croit sincèrement que chaque être, même le plus égaré, peut retrouver le chemin de la lumière s’il le souhaite vraiment. Il est toujours prêt à tendre la main, au sens propre comme au figuré, avec un sourire sincère, une écoute attentive et une absence totale de jugement.

Son optimisme est sans faille, même face à la souffrance ou à la trahison. Cependant, cette bonté extrême fait aussi de lui une âme très naïve : il n’est pas rare qu’il se fasse abuser, arnaquer ou manipuler… et pourtant, il ne semble jamais en vouloir à ceux qui le trompent, persuadé qu’ils peuvent encore changer.

Mais derrière cette innocence réside une force : celle de la foi profonde, d’une lumière douce mais persistante, qui ne s’éteint jamais, même dans les ténèbres les plus profondes.

Motivation

Eiriel est motivé par sa quête personnelle de rédemption après avoir causé, sans le vouloir, la mort de son amie d’enfance, Liria. Ce drame l’a profondément marqué et l’a poussé à embrasser la foi d’Andoletta, déesse de la patience, de la miséricorde et du pardon. Il souhaite consacrer sa vie à soigner les blessures, physiques ou morales, des autres, tendant la main à ceux que la société rejette ou oublie. Sa motivation est née du désir de réparer ce qu’il ne peut effacer et d’incarner la bonté et la lumière, même dans les ténèbres les plus profondes.

Histoire

Origine

Eiriel est né à Magnimar, dans les quartiers modestes de Naos, non loin des ombres des grands monuments antiques. Là où les statues des anciens héros dominent les toits, il passait ses journées à courir entre les colonnes de marbre, à rêver d’un avenir lumineux. Son père était sculpteur de pierres funéraires, sa mère, une couturière discrète. La famille vivait humblement, mais l’amour ne manquait pas, surtout dans l’amitié profonde qu’il partageait avec Liria, une fille du quartier, vive comme le vent du golfe de Varisie.

Tous deux étaient inséparables. Ils exploraient les ruines anciennes autour du Cénacle des Philosophes, chantaient entre les tombes du Cimetière d'Asphodel, inventaient des légendes autour des mystérieux monolithes de la ville. Liria voulait devenir une aventurière, Eiriel un soigneur. Ensemble, ils auraient guéri les blessés, protégé les faibles, et illuminé les coins sombres de la cité.

Mais l’innocence est fragile.

Un soir, sur les hauteurs de la Sphère de l’Étoile Brisée, ils s’amusaient à se lancer des cailloux plats, à faire écho aux anciens rituels oubliés des Thassiloniens, comme le faisaient souvent les enfants de Magnimar en riant. Eiriel, voulant surprendre Liria, lança une pierre un peu plus fort… Elle trébucha, et le bruit du choc résonna contre les pierres millénaires. Elle ne se releva pas.

Liria mourut ce soir-là. Dans les bras d’Eiriel, au cœur d’un monument bâti pour célébrer les anciens savoirs. Il cria, pleura, appela à l’aide, mais il n’y avait que les statues pour l’entendre. Les gardes de la ville, lorsqu’ils le trouvèrent au petit matin, prirent l’accident pour un crime. Les ragots naquirent vite, et les cœurs, même dans la Cité des Monuments, sont parfois plus durs que la pierre.

Sa famille, craignant la justice ou peut-être rongée de doute, le laissa un jour sur les marches d’un petit sanctuaire dédié à Andoletta, dans les quartiers extérieurs, là où peu de gens allaient prier.

Il fut recueilli par un vieil homme, frère Thaern, qui l’éloigna de la ville le temps que les murmures s’éteignent. Grâce à des prières, à sa connaissance de la loi et à la bienveillance d’un juge compatissant, frère Thaern parvint à faire disculper Eiriel : l’accident fut reconnu pour ce qu’il était. Aux yeux du monde, Eiriel n’était pas un criminel. Mais lui savait. Il n’oubliait pas.

Ils prirent le chemin de la campagne varisienne, et là, dans une vieille chapelle oubliée au bord d’une route battue, Eiriel commença sa rédemption.

Chaque jour, il priait pour Liria. Chaque nuit, il rêvait de rejouer cette scène et de tendre la main plus tôt. Mais il n’y avait pas de retour. Il n’y avait que l’après.

Avec le temps, il fit de sa douleur une offrande. Il apprit à soigner, à écouter, à sourire pour deux. Il portait la mémoire de son amie comme une flamme, et la foi en Andoletta comme une étoile fixe. Il jura de tendre la main à ceux que les autres abandonnent. D’être celui qu’il aurait voulu voir ce soir-là, dans les ombres du monument.

Eiriel est aujourd’hui un jeune homme lumineux, blond comme l’orge mûr, vêtu de toges immaculées frappées des symboles d’Andoletta, une main tenant un bâton de saule, gravée finement sur une broche qu’il porte toujours au cœur. Son visage lisse et souriant respire la bonté. On le remarque avant même qu’il ne parle. Il fait confiance sans limite, offre sans attendre, et pardonne sans condition. Certains disent qu’il est naïf, d’autres qu’il est une bénédiction vivante.

Mais dans une petite poche de sa ceinture sacrée, il garde une pierre polie, l’ancienne, celle de ce jour-là. Non pas comme un poids. Comme un rappel : que même les erreurs les plus sombres peuvent guider vers la lumière, si l’on choisit de ne pas détourner les yeux.

Card image
Race
Human
Genre
Homme
Lieu de Naissance
Varisie "Magnimar, City of Monuments"
Taille
172
Poids
74
Peau
Blanche
Cheveux
Blond
Yeux
Bleu Ciel