Courageux et audacieux. Héroïque et agile. Petit et trapu, le nain qui vous fait face mesure à peine 1 mètre. Il possède des yeux ambrés, une barbe soigneusement brossé et ses cheveux sont tirés en arrière en une tresse guerrière. Il porte une veste en cuir renforcée et une demi-cape ornée de runes naine dorées. Il porte un faux métallique à sa ceinture qui a le bout du pommeau gravée d'une tête de lion. Sa pose est droite et provocante. Il arbore un sourire arrogant et son buste droit met en valeur sa silhouette et les détails de son armure.
On disait de Grommi qu’il avait été "taillé pour la forge, pas pour le combat."
Trop court pour le marteau de guerre, trop petit pour la grande hache ou trop bavard pour les autres nains.
Il passait ses journées à la forge familiale, aiguiser les piques de ses cousins, et rêver de combats épiques qu’il n’aurait jamais. Les jeunes guerriers du village le surnommaient "le P'tit Socle", car "les héros ont besoin de quelque chose pour poser un pied en l'air quand ils font leurs discours."
Tout changea le jour où un chevalier humain, Sir Dallan de Forgesang, s’arrêta au village. Hautain, armé de pied en cap, il se moqua ouvertement de Grommi, l'appelant "la mascotte du village". L’humiliation fut publique. Et Grommi, pour une fois, ne rit pas : il le défia.
Pari tenu, le duel eu lieu dans la cour du fort.
Sir Dallan leva son épée, mais Grommi roula sous sa garde, agrippa son armure, crocheta son genou d’un mouvement sec et—bam—le colosse tomba sur le dos dans la boue, devant tout le village.
Grommi n’en profita pas pour blesser son adversaire. Il lui tendit la main.
Le silence qui suivit fut brisé par un tonnerre d’applaudissements.
Ce jour-là, Grommi ne devint pas un guerrier. Il devint un symbole. Certes uniquement pour les habitant du fort, mais qui sait, un jour… Depuis, il sillonne les routes, défiant tous ceux qui se croient invincibles. Il n’a pas besoin d’acier pour vaincre. Il fait tomber. Il relève. Et il rappelle au monde qu’un vrai héros n’écrase jamais.