Jade Tempête

Apparence

Description physique générale

Souple et agile, la danse et le trapèze ont sculptés son corps athlétique

Corps et visage

Plutôt fine et musclé,  des tatouages gravés sur son corps on l'air vivant.

Jeune femme plutôt attirante au vue de son visage d'ange, mais avec un coté piquant quand elle déclenche son feu

Signes distinctifs

Tatouage de feu

Tenue et accessoires

Elle porte souvent une tenue assez légère,  laissant apparaitre, subtilement ses courbes féminines

Personnalité

Caractère

Passionnée, farouche, magnétique, indomptable.

Motivation

Devenir une légende vivante, connue sous le nom de "La Flamme d'Absalom". Apporter la lumière et chaleur, inspirant les gens à se battre pour leurs droits et à croire en un avenir meilleur.

Histoire

Origine

Jade — Enfant du Brasier, Danseuse de Cendres

I. Étincelle : la naissance d'une flamme

Née à Absalom d'une mère gitane et d'un père ifrit, émissaire du Plan du Feu, Jade a vu le jour entre les flammes du hasard et les étincelles du destin. Elle a grandi au cœur des communautés nomades : cirques flamboyants, caravanes crépitantes, troupes errantes comme des braises portées par le vent. Dès l'enfance, elle s’est imprégnée de cet univers incandescent, apprenant à jongler, à danser, et à se mouvoir avec l’aisance d’une flamme sur un trapèze.

Dans les rues vibrantes d’Absalom, toujours animées comme un foyer attisé, Jade s’est forgée. Fruit d’une union improbable, elle portait dans ses veines la chaleur brute de son père et l’énergie indomptable de sa mère. Ses yeux brûlaient comme des braises vives, et ses cheveux noirs se déroulaient en volutes, tels des rubans de fumée enflammés.

II. Feu Follet : l’art et la magie

Fascinée par les récits de voyageurs et les spectacles féériques des artistes ambulants, elle développa rapidement un talent exceptionnel pour la danse. Son art, aussi volatile qu’une langue de feu, devint envoûtant. Grâce à l’enseignement de son père, elle apprit à canaliser les ardeurs du feu, à embraser l’air autour d’elle. Chaque performance était une combustion vive d’émotion et de mouvement, une chorégraphie ardente où les flammes suivaient le rythme de ses pas, captivant le public dans une transe incandescente.

III. Braise Tendre : l’amour et la brûlure

Durant son adolescence, alors qu’elle voyageait avec une troupe de cirque dans les terres d’Andoran, Jade connut ses premiers feux de cœur. À l’âge où la passion couve sous la peau, elle s’éprit d’un jeune acrobate humain, Elian, dont l’agilité défiant la gravité et le sourire lumineux allumaient en elle des brasas de désir. Ensemble, ils partageaient le trapèze, les répétitions nocturnes sous un ciel étoilé, et parfois, la chaleur des silences au coin du feu.

Elian était tendre, solaire, mais sans la fournaise intérieure qui brûlait en Jade. Lui préférait la lueur douce d’un foyer stable à l’incertitude des tempêtes ardentes. Pour un temps, leur amour crépita avec intensité, comme un feu de bois sec... jusqu’à ce qu’il s’éteigne.

Une nuit, à la veille d’un départ vers l’Osirion, Elian choisit de rester. Il lui dit qu’elle brûlait trop fort pour lui, qu’il finirait consumé par ses flammes. Et elle comprit alors que certains cœurs ne peuvent suivre une âme incandescente.

Ce fut sa première brûlure.

Depuis, Jade ne laissa plus personne s'approcher trop près du brasier de son être. Elle danse avec le feu, charme avec l’éclat de ses prunelles incandescentes, mais garde ses émotions enfouies sous les cendres.

IV. Flambée : la justice en action

Car Jade n’était pas qu’une artiste flamboyante. Animée par une compassion ardente et un esprit aussi libre qu’un feu de prairie, elle se dressait contre l’injustice dès qu’elle la sentait poindre. À l’image d’une Esmeralda des légendes, elle était l’étincelle de la révolte, la torche des sans-voix, la flamme vive que l’on ne peut éteindre.

Un jour, alors qu’elle voyageait vers une cité voisine avec une caravane, elle croisa la route d’un groupe de bandits qui embrasaient la région par la terreur. Sans la moindre hésitation, Jade libéra son feu intérieur : des langues de flammes s’enroulèrent autour d’elle comme des serpents de braise, sifflant et grondant. Sa danse devint brasier, sa silhouette lueur vengeresse. Les bandits, saisis d’effroi, prirent la fuite, laissant derrière eux un village sauvé, fumant mais libre.

V. L’Ignition : la rencontre décisive

Peu de temps après, lors d’une escale brûlante à Katapesh, Jade fit une rencontre inattendue qui embrasa ses convictions. Tandis qu’elle se produisait dans un quartier populaire, un petit groupe de figures hautes en couleur l’aborda. Parmi eux se trouvait Ashkara, une guerrière mi-tengu mi-elfe aux plumes sombres comme la suie et aux gestes aussi vifs que des flammèches. Fascinée par Jade, elle l’invita à partager le feu de leur bivouac hors des murs.

La nuit fut ardente de récits : villages libérés, oppresseurs renversés, slogans tracés à la craie rouge sur les murs des palais. Jade écoutait, le cœur battant comme un tambour de feu, trouvant dans leurs mots une vérité en résonance avec la sienne. Ils lui proposèrent de les suivre. Elle faillit dire oui. Mais un autre feu brûlait en elle — plus ancien, plus personnel, plus profond.

Avant de les quitter, Ashkara lui noua un ruban rouge autour du poignet. Un simple geste, un souffle, mais chargé d’une promesse : celle de rester une braise parmi les braises, même loin du foyer. Depuis, Jade ne l’a jamais retiré.

VI. Brasier : la voie choisie

C’est avec ce ruban au bras et une flamme nouvelle au fond du regard qu’elle rejoignit la Compagnie Ravélienne, un groupe d’aventuriers aux idéaux aussi vifs que les siens, forgés dans l’urgence du monde et nourris par le souffle du voyage. Pour elle, ce fut une nouvelle scène, un nouveau théâtre où embraser les foules et affronter les ténèbres.

VII. Incandescence : le feu intérieur

Mais au-delà des scènes et des combats, Jade porte en elle une quête plus intime, plus ancienne. Une combustion lente, mais inextinguible.

Depuis son plus jeune âge, elle est hantée par des visions oniriques : des temples calcinés au cœur des dunes, des tours d’obsidienne crachant des gerbes de feu, et surtout, une flamme suspendue dans l’ombre, brûlant sans aliment ni fin. Avant de disparaître dans les cendres du Plan du Feu, son père lui avait murmuré l’existence d’un artefact oublié : la Flamme Primordiale, une essence pure et indomptable du feu originel, gardée par des entités élémentaires, et capable de révéler les vérités enfouies dans le sang des ifrits.

Selon les anciens textes, quiconque entre en communion avec cette flamme voit les mémoires de ses ancêtres se raviver, mais au prix d’un embrasement intérieur qui pourrait tout consumer.

Jade soupçonne que cette entité renferme les clefs de son héritage et peut-être même la vérité sur la disparition de son père. Ce feu sacré représente pour elle un appel incandescent, une énigme vivante. À travers les missions de la Compagnie Ravélienne, elle collecte les étincelles du savoir oublié : fragments de parchemins brûlés, cartes anciennes noircies par le temps, rumeurs de cultes élémentaires cachés. Et plus elle s’approche de cette vérité enflammée, plus sa magie s’intensifie, plus ses rêves s’embrasent.

Car Jade le sent : les flammes en elle ne sont plus dociles. Elles dansent à la frontière de la maîtrise, avides, impatientes. Et peut-être, pour atteindre cette lumière absolue, devra-t-elle s’y abandonner… quitte à s’y consumer.

Ravelien

soif de découverte d'exploration et de libertée