Lexidor

Apparence

Description physique générale

Elfe de grande taille, portant les couleurs de Nethys.

Corps et visage

Un visage qui parait jeune, et silhouette athlétique et gracile en même temps.
Vu la couleur blanche de ses cheveux on peut envisager qu'elle est d'un certain age.

Signes distinctifs

Un arc avec le Symbole de Nethys

Tenue et accessoires

Armure noire et toge blanche

Personnalité

Caractère

enteté, determiné, curieuse et avec un coté noble.

Motivation

la recherche de la connaissance :

Lexidor ne cherche ni le pouvoir ni la reconnaissance, mais la connaissance pour elle-même.
Elle veut comprendre comment la magie s’inscrit dans le tissu du vivant, comment chaque créature, chaque phénomène, chaque souffle est porteur d’un sens caché.
Ce n’est pas une quête héroïque, mais une quête de compréhension totale.

“Chaque chose que j’ignore est une ombre sur le monde. Alors j’avance, lampe à la main.”

Sa motivation n’est pas dirigée par une finalité — c’est un mouvement constant, presque vital. Elle ne peut pas ne pas apprendre.

Histoire

Origine

Lexidor Chênebranche — L’Herboriste du Vivant

Les routes du Kyonin se perdent souvent entre les arbres, et c’est là, dans ce labyrinthe vert, que Lexidor Chênebranche trouva son chemin.

Elle était née parmi les érudits et les herboristes, mais sa curiosité dépassait les limites des jardins elfes : elle voulait tout comprendre. Pas seulement les plantes, mais les liens invisibles qui unissent la vie et la mort, la maladie et la guérison, la magie et la matière.

Là où les autres voyaient des miracles, elle voyait des causes. Là où les druides chantaient, elle notait.

Elle créa bientôt ses propres recueils : les Carnets du Vivant.

Des volumes de cuir et d’écorce où s’entremêlaient croquis, schémas, réflexions et observations minutieuses.

Elle y décrivait la forme des feuilles, les rythmes des marées, les chants d’oiseaux, mais aussi le comportement des bêtes blessées, les effets des prières sur les malades, et les réactions étranges de la magie sur les créatures du monde.

Chaque page était un fragment d’ordre arraché au chaos.

“Le monde est un texte vivant. Chaque créature y écrit un mot que j’apprends à lire.”

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Le Drake blessé

Près des collines de Mierani, les paysans parlaient d’un démon qui brûlait les troupeaux.

Lexidor, elle, n’y vit qu’un mystère à résoudre.

Elle suivit les traces pendant trois jours, observant la chaleur du sol, les écailles éparses et l’odeur de fer et de cendre dans le vent.

Ce qu’elle trouva n’était pas un démon, mais un drake blessé, rongé par une magie instable. Son corps fumait, ses yeux luisaient de douleur.

Au lieu de bander son arc, Lexidor s’approcha lentement.

Elle étudia la bête comme un patient, nota la texture de la blessure, la couleur des flammes qui s’en échappaient. Puis, mélangeant science et intuition, elle prépara un onguent à base de fougère d’argent et récita une prière apprise dans un vieux texte de Nethys.

La créature s’apaisa, s’effondra, puis s’envola faiblement dans le soir.

Ce jour-là, Lexidor comprit qu’aucune créature n’était seulement un monstre.

Chacune portait un sens, un équilibre, une logique.

La tuer sans la comprendre serait perdre une page du grand livre du monde.

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Les Chasses d’Observation

Dès lors, Lexidor transforma la chasse en étude.

Elle ne traquait plus pour tuer, mais pour apprendre.

Suivant les empreintes d’un ankheg, elle découvrit qu’il suivait les lignes telluriques, creusant là où la magie affleurait.

En observant une harpie blessée, elle nota que ses chants n’étaient pas aléatoires : chaque note correspondait à une variation d’énergie divine.

Elle dessinait, cataloguait, mesurait. Parfois, elle prélevait une écaille, une plume, une feuille, qu’elle classait comme un érudit range ses livres.

Elle parlait peu, mais ses yeux retenaient tout.

Le monde était son laboratoire, les routes ses couloirs, et le silence, son plus fidèle compagnon.

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La Bibliothèque de Telarith

Un jour, un marchand mentionna un lieu oublié : la Bibliothèque de Telarith, enfouie dans les forêts du nord du Kyonin, engloutie depuis des siècles sous la mousse.

Lexidor mit des semaines à la retrouver.

L’endroit n’était plus qu’un squelette de pierre et de racines. Les étagères s’effondraient, les parchemins se désagrégeaient, mais le parfum du savoir demeurait.

Elle s’y installa pour un hiver, nettoyant les tables, triant les fragments lisibles, recopiants les passages encore sauvables.

Les textes parlaient d’alchimie naturelle, de symbioses magiques, de correspondances entre les prières et les rythmes des saisons.

Lexidor passa des jours entiers à comparer les runes, à vérifier leurs effets sur des herbes, à tester d’anciennes formules de soin oubliées.

Le froid la mordait, la solitude l’enveloppait, mais jamais elle ne s’était sentie aussi vivante.

C’est dans ce silence végétal qu’elle comprit : la connaissance n’est pas un don, c’est un devoir.

Quand elle quitta Telarith, les oiseaux avaient fait leurs nids dans ses livres, et la poussière d’encre marquait ses doigts comme des traces de pollen.

Ses carnets étaient pleins, son cœur apaisé, et son esprit, affamé.

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Vers Absalom

Au terme de ses voyages, Lexidor réalisa qu’elle avait appris tout ce qu’un esprit isolé pouvait comprendre seul.

Les routes lui avaient offert la matière brute du monde — il lui fallait maintenant le croisement des esprits, le débat, le choc des idées.

Elle entendit parler d’Absalom : une cité où les temples, les laboratoires et les bibliothèques se côtoyaient ; où les aventuriers découvraient chaque jour de nouvelles créatures et de nouveaux phénomènes.

Un lieu où le savoir se risquait à la folie.

Alors, un matin, elle prit la route sans cérémonie, son arc sur le dos et ses carnets contre le cœur.

Non pas pour devenir une héroïne, mais pour continuer à observer.

“Je ne cherche ni la gloire ni la vérité absolue. Je cherche à comprendre, encore et toujours.”