Profil Joueur

Siggeirr

Apparence

Description physique générale

Siggeirr a l’allure d’une vagabonde, silhouette élancée enveloppée dans des haillons trop grands pour elle. Sa peau claire est marquée de tatouages violets qui serpentent le long de son cou et de son bras droit, contrastant vivement avec l’usure de ses vêtements. Ses cheveux courts, d’un argent et en désordre, ses yeux sont violets, trahissent une lassitude de voyageuse sans port d’attache.
Elle porte une large cape aux teintes ocres et terreuses, rapiécée, trouée, effilochée, qui pend en lambeaux jusqu’à ses chevilles.
Dessous, un haut sommaire maintenu par des bandages et un pantalon sombre, usé jusqu’aux mollets, ne la protègent guère mieux. Une vieille sacoche de cuir fatigué bat contre sa hanche, seule richesse visible, avec ses boucles ternies et ses lanières tressées. Ses mains, entourées de bandelettes.
Tout en elle respire la pauvreté et l’errance, et pourtant, derrière ses haillons, Siggeirr dégage une étrange dignité celle d’une âme marquée par l’épreuve, forgée par la route, et qui survit malgré tout.

Personnalité

Motivation

Seiggir souhaite avant tout protéger et soigner, afin d’éviter que d’autres morts inutiles ne se produisent  en particulier celle de Glorfindel, son frère adoptif.

Animée par un profond sentiment fraternel, elle a choisi de l’accompagner dans sa quête pour retrouver le chevalier disparu, partageant à la fois son but et son fardeau.

Parallèlement, Siggeirr cherche un moyen de se libérer de la malédiction qui la hante depuis la Pluie Divine et l’attaque des pillards contre leur caravane. C’est à ce moment qu’elle a découvert une vérité troublante  le tumulte du combat apaise ses tourments. Dans la violence et le fracas, elle se sent étrangement vivante une sensation qu’elle déteste autant qu’elle désire. Honteuse de cette pulsion, elle tente de la refouler, sans jamais vraiment y parvenir.

En rejoignant la Guilde Ravelienne, Siggeirr espère amasser assez d’argent pour s’offrir enfin une vie paisible, une fois ses devoirs accomplis et sa malédiction brisée.

Histoire

Origine

Siggeirr est née au Galt, là-bas elle n’eut pas vraiment le temps de grandir ni de profiter de la région, ses parents Charle et Lucie décidèrent de partir en voyant les tensions s’aggraver.

Ils préférèrent fuir plutôt que de risquer d’être pris dans les dangers de la révolution ou de la Lame Finale.

Espérant rejoindre le Taldor ils emportèrent leurs économies et leurs objets les plus précieux en rêvant d’un avenir meilleur pour leur famille.

Pour assurer leur sécurité ils s’allièrent à une caravane marchande.

Le voyage fut rude, pour éviter les périls de la chaîne des Fog Peaks la route la plus sûre passait par la forêt de Verduran où des embarcations pouvaient descendre le fleuve jusqu’à la ville de Cassomir, mais même ainsi les pirates restaient une menace le trajet épuisa la famille et surtout la jeune Siggeirr.

Malgré les brigands et les prédateurs les mercenaires engagés réussirent à protéger la caravane ainsi que la famille de Siggeirr.

Quand enfin ils approchèrent de la forêt de Verduran il ne restait plus qu’un jour de marche avant d’atteindre les embarcations.

Mais un matin tout bascula. Les souvenirs de Siggeirr sont confus. Une odeur de fer, le fracas des lames, des cris puis le vide.

Elle se réveilla plus tard dans une autre caravane marchande recueillie par une famille d’elfes Faerilion et Elywen ainsi que leur fils Glorfindel.

Les débuts furent difficiles Siggeirr ne parlait presque pas durant les premières années à leurs côtés.

Mais grâce à la patience de cette famille et à l’aide d’un demi elfe nommé Leinan, le médecin de la caravane, elle finit par s’ouvrir.

Leinan lui enseigna les bases de la médecine et lui transmit ses connaissances sur les religions qu’il connaissait de Golarion. Peu à peu Siggeirr apprit à aider les autres en gagnant de l’expérience avec les blessures, souvent celles de Glorfindel qui se faisait régulièrement des blessures lors de ses entraînements martiaux.

Il y a environ un an survint la Pluie Divine. Sur le moment Siggeirr ne sentit rien.

Mais dans les jours qui suivirent elle fut assaillie d’hallucinations auditives le bruit des lames qui s’entrechoquaient résonnait jour et nuit Siggeirr crut devenir folle.

Pourtant avec cette malédiction vinrent aussi des pouvoirs.

Elle découvrit qu’elle avait la capacité de lancer des sorts de l’école divine, comme invoquer un bouclier pour se protéger.

Ses débuts furent maladroits mais la sagesse et l’expérience des elfes lui évitèrent de commettre des erreurs irréparables les hallucinations se calmèrent avec le temps sans disparaître totalement, semblables à un acouphène persistant.

Peu après un autre désastre frappa la caravane fut attaquée sur une route forestière par des pillards lourdement armés. Ils tombèrent sur eux comme une meute de loups. En quelques minutes les gardes et même Glorfindel furent submergés.

Siggeirr tenta d’invoquer ses nouveaux dons de magie divine mais ne parvint qu’à sauver quelques malheureux.

Et pourtant, au cœur du carnage, quelque chose d’inattendu se produisit. Alors que les lames s’entrechoquaient autour d’elle, que les cris et le sang emplissaient l’air, un soulagement étrange l’envahit.

Le vacarme couvrait enfin le bourdonnement incessant qui la hantait depuis la Pluie Divine. Pour la première fois depuis des années, son esprit était silencieux. Elle se découvrit happée par cette sensation, comme enivrée chaque coup d’épée, chaque hurlement, chaque éclat d’acier la plongeait plus profondément dans une ivresse qu’elle n’avait jamais connue.

Au milieu de la mort, elle se sentait terriblement vivante.

La bataille tournait au massacre il ne restait plus qu’une poignée de gardes et quelques blessés condamnés ainsi que des femmes et enfants. C’est alors qu’un inconnu surgit. Seul armé d’une grande épée il se jeta dans la mêlée. Ses coups étaient rapides précis et mortels.

À lui seul il renversa le cours de la bataille et mit les pillards en déroute.

Quand tout s’apaisa, quand les corps gisaient au sol et que le silence revint, ce fut comme une chute brutale le bruit s’était éteint, ses acouphènes reprirent, et avec eux un goût amer.

Glorfindel, fasciné par ce guerrier en armure, devint obsédé par lui. Il parlait déjà de quitter la caravane pour partir à sa recherche.

Siggeirr comprit avec horreur qu’elle avait goûté au combat non pas par nécessité, mais par désir.

Cette joie sanglante qui l’avait traversée la répugnait. Elle se sentait souillée, honteuse d’avoir vu une partie de sa famille mourir et d’avoir ressenti cela, incapable de nier pourtant qu’une partie d’elle-même appelait déjà à revivre cette exaltation.

Ravel

En arrivant au refuge de la guilde de Ravelen, en suivant mon frère Glorfindel, j’ai été surprise par la gentillesse des membres de cette guilde d’aventuriers.

J’y ai appris le métier d’aventurière et je m’y suis fait de nombreux amis.

Et aussi la dangerosité des missions mon frère a failli mourir d’un simple coup de dague... est-ce vraiment une vie à poursuivre ?

Au fil de nos voyages, j’ai découvert un portail étrange menant à une tour et même des morts-vivants capables de penser, d’être bons.
Moi qui croyais que les morts-vivants n’étaient que des monstres, cette rencontre a bouleversé mes connaissances du monde.

À peine un mois après notre arrivée, l’intendant de la guilde reçut une missive d’Andoran.
On exigeait que Glorfindel se rende à Almas pour être jugé, accusé d’avoir volé une pièce d’or appartenant à un chevalier de l'Aigle.

Glorfindel voulut s’y rendre, et je l’ai accompagné pour l’innocenter.

Grâce à son honnêteté et à sa volonté de rejoindre l’Ordre de l’Aigle, il passa une épreuve...et fut déclaré apprenti chevalier.

S’il avait péri par leur faute, je ne me serais jamais pardonné de l’avoir laissé partir en Almas.

Une semaine à peine après notre retour à Absalom, nous avons accepté une quête dans les Gravelands. Tout ne s’est pas bien passé...
Baldrik la Lame Écarlate, une légende vivante, s’est sacrifié en affrontant un dragon mort-vivant pour nous donner le temps de sauver un artefact magique. J’ai cru voir mon frère mourir ce jour-là.

Et pourtant... alors que Baldrik et ses compagnons mouraient pour nous, je ne me suis jamais sentie aussi vivante.
Je me déteste d’avoir pris du plaisir au milieu de leur mort.

Nous sommes ensuite partis dans le Mwangi, où j’ai découvert une culture étrange ainsi que fascinante... mais dans ce continent il fait bien trop chaud pour moi.

Puis nous avons voyagé en Irrisen le royaume des sorcières, pour enquêter sur un mur détruit sans doute un acte de rébellion.
Nous avons choisi de ne pas révéler nos découvertes, mais la duchesse sorcière avait mis des espions sur nous
Elle n’a pas apprécié notre trahison, et nous avons dû fuir pour sauver nos vies.

Peut-être qu’un jour ce royaume sera libéré de son deuil sans fin.

Pour combattre nos ennemies, les sorcières nous avons voulu faire appel à l’âme d’un héros de la guilde. Mais il ne répondit pas les sorcières avaient emprisonné son âme.

Aux côtés de Wellby, de mon frère et de plusieurs vétérans de la guilde, nous sommes partis pour tenter de le libérer.

C’est durant cette mission que Wellby m’a annoncé que je serais une sorcière… une Hag.

Mais est-ce vraiment la vérité ?

Durant la mission avec Wellby j’ai vu mon futur seule, debout dans une rivière de sang entourée de corps tombés au combat.

Et je le sens...au fond de moi une partie ne demande que ça.

Combien de temps avant que je ne perde la raison ?

Card image
Race
Human
Genre
F
Lieu de Naissance
Galt
Taille
162
Poids
52
Cheveux
Argent