Liste des rapports Samhain qui sent le sapin ?

Rapport : Samhain qui sent le sapin ?

Commanditaire : Bourgmestre Valjean
 
Rédacteur : Zak

Objectif : Elucider le mystère de la disparition de certains habitants pendant la nuit lors des préparatifs de la Samhain.

Membres sélectionnés pour cette mission :

- Zakariel, votre rédacteur actuel, humain et novice, adepte de la collecte d’informations

- Kariwa’ase, un jeune shoanti rôdeur accompagné  d’un ours (voir le rapport « le Tournoi de Port-Enigme : Epreuve de Bronze ») Absent à la mission.

- -Thuata, une druidesse demi orque accompagné de son ours Bouba (voir le rapport « le KO de Calo ») et de son chien Waf

- Schwartz, un gobelin aux allures siesmiesques, espiègle, adepte de l’escalade.

Date de début de la misssion : 27 Lamashan de l'année 4721

Lieu de la Mission : Bourgclocher et ces alentours

Nota Bene : Je me suis rendu à la Porte aux Mystères en quête d’informations sur la Samhain et dans quels endroits cette fête était pratiquée. Un dénommé Edmond porté sur la boisson m’a indiqué après deux bières que tout d’abord que la Samhain est une fête pour célébrer les morts, une ancienne tradition de Pharasma où les gens se déguisent, boivent et mangent. Elle est fêté aux alentours dans trois villages : Bourgclocher, Picolini, son village natal et enfin, Gaylaflaime. Après élimination d’après leurs positions géographiques, c’était Bourgclocher qui nous intéressait. Mon informateur n’était pas en mesure de m’en dire plus sur le bourgmestre et me remis avant de partir un grigri protecteur qui se constituait un petit bouchon de liège entouré de fils de fers à moitiés rouillés. L’objet pendait au bout d'une ficelle imbibée de sueur et d'alcool renvoyant une odeur légèrement vinaigrée. Je pris donc le talisman en poche censé protégé contre les esprits et quittait les lieux comme personne ne semble ne mesure de me renseigner sur Pharasma.

Je me suis donc rendu à la bibliothèque du refuge où j’ai trouvé un ouvrage que m’a donné un Kariwa’ase fatigué.

Ce livre disait donc que :

« Appelée aussi la dame des tombes ou la demoiselle, Pharasma est la déesse qui juge toutes les âmes dans le Cimetière. Un lieu au centre de tous les plans que chaque mort traverse au moment de son trépas afin de savoir vers quel plan l'âme se dirigera.

Du haut de son trône gris orné de crânes elle observe le passé et le futur afin de veiller à l'équilibre de toute chose. Pour elle créer un mort-vivant est le pire des actes car il déséquilibre totalement la balance de la vie et de la mort. Cependant, lors de rituels, elle accepte parfois qu'une âme puisse revenir en Golarion pour des raisons que seule elle connaît.

Même les dieux sont incapables de dire si quelque chose à précédé cette déesse sans âge. »

L’heure de la mission était venu, nous nous sommes préparés et réunis mais Kariwa’ase était manquant à l’appel. Après l’avoir attendu en vain et l’avoir cherché dans le Refuge, notre trio a décidé de partir et nous avons donc pris la route prenant des montures à l’écurie. Nous avons donc voyagé vers l’est en direction de la Baie de Roderic demandant notre chemin au passage pour arriver à bonne destination.

Bourgclocher était un petit village charmant agrémenté de décoration de citrouilles, une légère brume y était présente comme celle apparut à Port Enigme qui semble baigner la contrée que nous avons traversé. Le village était animé, des enfants déguisés écumaient les rues.
Après avoir interrogé un homme d’âge mur aux cheveux et à la barbe blanche, on nous a indiqué sa demeure non loin de là et qu’il s’appelait Valjean et qu’il était fort occupé à cet instant.

Nous nous sommes donc dirigés vers la bâtisse, Schwartz en profita pour grimper sur la façade et voir ce qui se passait à l’étage. Je frappais donc à la porte et un homme de taille moyenne portant la pipe à la main et une fouine sur l’épaule nous ouvrit. C’était le bourgmestre. Nous nous sommes présentés comme les représentants de la Compagnie venu résoudre son problème. Trois disparus étaient revenus et avait des propos incohérents.

Un dénommé Brandon, le beau gosse du village aux cheveux et à la barbe brune impeccablement taillé. Ce dernier répétait qu’il avait entendu un rire à vous glacer le sang, et que ce rire, il l’entendait encore. Le suivant était une jeune femme, une dénommé Roberta, une érudite aimant les livres qui disait avoir vu des yeux immenses, chaud comme la braise.

Le dernier était un nain trappeur, tueur de monstres, un dénommé Asgir qui chantait que le loup y était.
Une personne manquait encore à l’appel, un dénommé Enzo, le simplet du village. Les disparus avaient quitté le village par le nord.
Nous sommes donc sortis de chez le bourgmestre pour enquêter auprès des proches. Nous nous sommes donc entretenu en premier avec le frère de Brandon , Bobby. Ce dernier nous indiqua que son frère était étrange depuis quelque temps, et qu’il avait fait des préparatifs pour un voyage ainsi qu’un sac mais qu’il ne connaissait pas la teneur du voyage ni la destination. Un de ses bons amis, Raymond nous rapporta la même chose. Nous nous sommes donc ensuite à Ghislain, l’oncle de Roberta qui avait recueilli cette dernière qui était orpheline. Il nous permit d’étudier ces livres mais nous n’avons rien trouvé de probant comme le bourgmestre avant nous.
Schwartz repéra que parmi les enfants déguisés se trouvaient un gobelin lui aussi déguisé porte un costume de dragon. Il interpella ce dernier pour lui tirer les vers du nez en criant qu’il y avait un gobelin. Ce dernier prit la fuite mais fût vite rattrapé. Menaçant de balancer sa couverture, le gobelin nous avoua qu’il aimait venir lors de cette fête pour récupérer des bonbons. Il nous parla que des membres de son village avaient vu dans une clairière un énorme truc orange au nord dans la forêt mais qu’il ne s’en était pas approché. Il refusa de nous conduire à son village sous prétexte qu’il aurait des problèmes et nous indiqua la direction à suivre pour nous rendre jusqu’au lieu de la chose orange géante. J’allais interroger un certain Eustache, un excentrique d’après certains qui me parla d’une légende qu’au nord se trouvait une citrouille géante qui exauçait les vœux et qui selon lui, était la raison des départs des quatre personnes : Asgir, l’argent, Brandon, la beauté, Roberta, la connaissance et Enzo, l’intelligence. Fort de ces informations, nous nous sommes donc mis en rouge vers la fameuse citrouille orange. Arrivé à l’arbre, Thuata actionna une figurine représentant un chien pour monter la garde. Nous nous étions donc lancé en exploration Thuata et moi aux aguets alors que Schwartz faisait office d’éclaireur. Nous sommes donc arrivés après quelques heures en vue de la citrouille géante que nous observions derrière quelques arbres clairsemés. De ces derniers surgirent trois individus patibulaires en plus de Ghislain. Ce dernier dit que nous l’avions facilité le travail pour trouver la citrouille et qu’il allait bientôt avoir son vœu exaucé, et il demanda de ses comparses de nous attaquer.

Le combat tourna rapidement à notre avantage, je jetais une première carte qui blessa grièvement le premier des lascars venu à moi qui saignait de la blessure que je lui avais occasionné. Schwartz qui était parti pour escalader la citrouille avec son grappin, acheva mon adversaire avec ce dernier. Ghislain vint au contact avec moi et réussit à me blesser alors que Thuata était aux prises avec les deux autres, le premier fut pris en tenaille par la druidresse et son ours Bouba. Schwartz alla prêter main forte avec Thuata. Cette nuit, ma main était très précise et une nouvelle carte blessa grièvement l’oncle de Roberta. Un autre lascar tomba sous les coups de mes compagnons alors que j’achevais Ghislain. Alors que mes compagnons s’occupaient du dernier, Thuata tentant de blesser de façon non léthal ce dernier ; je découvris un sac contenant des ouvrages que nous n’avions pas vu chez Ghislain, il les avait gardé pour lui et l’un deux parlait d’une fameuse légende où une citrouille apparaissait tous les dix ans et exauçait un vœu à ceux qui réussissait à résoudre les trois énigmes. Schwartz acheva le dernier bandit que la demi orque avait voulu épargner. Nous nous sommes approchés de la citrouille géante, la bouche de cette dernière s’ouvrit laissant entrevoir un lieu qui semblait bien plus grand que la citrouille vue de l’extérieur. Après quelques réticences de Thuata, nous sommes rentrés dans la bouche de la citrouille. Un pont constitué d’armes en métal se dressait au dessus d’un précipice, une double porte fermée se trouvait de l’autre côté devant laquelle se tenait une bouche désincarnée.


Après un temps d’incertitude, Thuata accepta de se joindre à ses compagnons pour résoudre les trois énigmes proposés par la bouche désincarné afin de pouvoir son patron qui se trouvait derrière ses doubles portes sachant que ça ne l’engageait à rien de les franchir une fois les trois énigmes résolues.

La première énigme était une épreuve de déduction.

« Cinq sorcières sont dans une pièce. Anne est en train de lire, Thérèse cuisine, Cathia joue aux échecs, Marie lave le linge. Que fait la dernière ? » Schwartz proposa que la dernière jouait aux échecs et en effet, Tatiana jouait bien aux échecs.

La seconde énigme concernait une pesée.

« Sur une balance, un sac de blé et un sac d’avoine font 10 livres, on remplace le sac d’avoine est remplacé par un sac d’orge et elle affiche 20 livres, enfin, le sac de blé est remplacé par un sac d’avoine fait 24 livres. »
Après quelques cogitations avec mes camarades, je proposais 3 livres pour le sac de blé, 7 livres pour le sac d’avoine et 17 livres pour le sac d’orge. Ce fut une bonne réponse.

La dernière énigme concernait notre groupe.

« Votre groupe entre dans une chambre. Sur un lit, il y a 2 chiens, 4 chats, 1 girafe, cinq vaches et un canard. Enfin, 3 poulets volent au dessus du lit. Combien y a t il de pieds qui touchent le sol ? »

Notre première réponse fut erronée, nous avons dit quatre pour les pieds du lit mais nous avions oublié notre groupe.

La voix désincarnée nous donna une seconde chance et nous répondîmes cette fois ci quatorze et notre réponse fut cette fois ci correcte. Les doubles portes s’ouvrirent. Après quelques réticences, Thuata finit par nous accompagner.
Nous avons pénétré dans une sorte d’arène et face des doubles portes se trouvait à l’autre bout une sorte de portail bleu immatériel. Un personnage sinistre en surgit poussant un rire diabolique. Il s’agissait d’un cavalier sans tête montant un cheval démoniaque. Le cavalier sans tête était armé de hachettes et tenait dans sa main une tête de citrouille avec un visage sculpté sur sa surface. Une fois celui ci apparut les doubles portes se refermèrent derrière nous et le combat s’engagea. En effet, la créature lança à la charge sa monture dans notre direction. Je subis donc en premier les assauts de la monture et de ses cavaliers, mon sang s’écoulait de mes blessures alors que les coups pleuvaient.  Schwartz tenta de faire tomber la tête de citrouille des mains du cavalier mais cela ne le dérangeait aucunement. Thuata me prêta main forte en me soignant alors que Schwartz entamait la monture de son arme aidé par Bouba, je tentais sans succès de blesser le cavalier. Puis quelque chose vibra dans ma poche, c’était le grigri d’Edmond. Je le sortis et celui lança une pulsation qui repoussa le cavalier et sa monture à une cinquantaine de mètre de nous les blessant gravement par la même occasion avant de se réduire en poussière une fois son office rempli. J’en profitais pour sortir une fiole d’eau bénite, ce qui fit également Schwartz en prenant de la hauteur sur la rampe d’escalier où nous étions. Ce dernier lança sa fiole vers la monture, l’aspergeant légèrement avant de sortir une sacoche d’immobilisation qu’il jeta par la suite sur le cavalier le ralentissant dans ses mouvements. Nous avons pu constater que ses blessures commençaient à se refermer. Quand à moi, attendant que la monture approche en prise avec Bouba, je lançais à mon tour une fiole, l’aspergeant légèrement et fit mouche avec une des cartes sectionnant une artère. Le cavalier approchait lentement vers nous alors que Thuata continuait de nous soigner. Schwartz acheva la monture, mais notre joie fut de courte durée car le cavalier dans un rire tonitruant fit apparaître une nouvelle monture identique à la première et indemne et qu’il envoyait ses hachettes dans notre direction qui revenait comme par magie dans ses mains. Mes compagnons encore en prise avec la nouvelle monture, je lançais mes cartes dans la direction du cavalier sans tête et fit mouche à trois reprises, la première fit une vilaine blessure à notre ennemi provoquant une légère hémorragie. La monture succomba sous les coups de Bouba et de Schwartz alors que Thuata acheva le cavalier avec un arc électrique. Le silence revint suivi de la disparition du portail bleu. Schwartz se dirigea vers une caisse non loin de nous, et en sortit trois cages argentés enchantées contenant pour deux d’entre elles des sortes de flammes bleues. Nous sommes donc repartis, la bouche désincarnée avait disparu et avons ainsi regagné le village. Nous avons réveillé le bourgmestre, lui avons appris la traitrise de Ghislain et lui avons montré les cages et en les approchant des trois rescapés, nous avons libéré les flammes qui ont rejoint leurs propriétaires ainsi Brandon et Roberta ont retrouvé leurs esprits. Seul le nain est resté en compagnie du bourgmestre. Ainsi se termine notre mission avec succès auprès de cette bourgade.

Voilà ce rapport est terminé.

Zak, aspirant de la Compagnie