Profil Joueur

Tigten

Apparence

Description physique générale

C’est un humanoïde grand et très musclé, à la peau grise cendrée avec des taches plus sombres sur tout le corps.Son visage présente des tatouages rouges dessinés selon des motifs précis, probablement rituels.
Ses yeux jaunes sont lumineux et perçants. Il porte de grosses perles rouges autour du cou, un pendentif doré et une toge beige bordée de rouge qui couvre une partie de son torse et de son épaule gauche.
Son apparence générale est imposante, disciplinée et parfaitement maîtrisée, donnant l’impression d’un guerrier expérimenté ou d’un moine combattant.

Corps et visage

Le visage est large et anguleux, avec une mâchoire marquée et des pommettes hautes. La peau est uniformément grise, plus foncée autour des yeux et des tempes. Il ne possède aucun cheveu, ni barbe, ni sourcils.
Les yeux jaunes ont une légère lueur interne. Les tatouages rouges sont symétriques, descendant des tempes jusqu’à la mâchoire et soulignant les traits du visage. La bouche est fine, avec des lèvres presque de la même couleur que la peau. Le nez est droit et assez large.

Le corps est massif et bien proportionné, avec une musculature très développée. La peau, de couleur grise cendrée, présente une texture légèrement rugueuse par endroits. Les épaules sont larges, le torse solide, les bras puissants.
Il porte une toge beige attachée à la taille et passant sur une épaule, laissant l’autre épaule et le bras droit découverts. Autour du cou pendent de grosses perles rouges et un pendentif doré.
Les mains sont larges, avec des doigts épais et des ongles courts et foncés. Les jambes sont musclées et bien ancrées, donnant une impression de stabilité et de force.

Signes distinctifs

Cet individu se distingue immédiatement par son apparence inhabituelle. Sa peau grise cendrée, dépourvue de tout poil, attire l’attention par sa teinte uniforme et sa texture légèrement rugueuse. Aucune chevelure, aucun sourcil ne vient adoucir ses traits, renforçant l’aspect sévère de son visage. Deux cornes noires, épaisses et polies, émergent de son front et se recourbent légèrement vers l’arrière, formant un contour reconnaissable entre mille.
Sur son visage et son torse, des tatouages rouges tracés avec une précision presque géométrique suivent des lignes symétriques qui soulignent la structure de son corps. Une fine cicatrice traverse le flanc gauche, vestige d’une blessure ancienne. Ses yeux jaunes, lumineux et perçants, donnent une impression de vigilance constante.
Il porte toujours un collier de grosses perles rouges et un pendentif doré, des objets manifestement importants, peut-être symboliques. L’ensemble de ces traits crée une apparence immédiatement identifiable, à la fois austère et imposante.

Tenue et accessoires

Sa tenue est simple mais soignée, conçue pour laisser une grande liberté de mouvement. Il porte une toge beige claire, fixée à l’épaule gauche et laissant l’autre bras entièrement dégagé. Le tissu, d’apparence épaisse et solide, est bordé de motifs rouges discrets qui rappellent la couleur de ses tatouages. Autour de sa taille, une ceinture de tissu sombre maintient le drapé et laisse pendre un pan jusqu’au genou.

Sur son torse repose un collier de perles rouges, assez grosses pour être visibles de loin. Ces perles semblent polies et régulièrement espacées, attachées à un cordon épais. Un pendentif doré, de forme ovale et gravé de symboles fins, complète cet ornement et attire la lumière.

Il ne porte ni armure ni métal visible, mais ses avant-bras sont entourés de bandes de cuir sombre serrées, peut-être pour protéger les poignets ou renforcer la prise en combat. Ses pieds nus reposent directement sur le sol, accentuant sa posture stable et son apparente habitude des terrains difficiles.

Personnalité

Caractère

Tigten est un moine hobgobelin à la discipline de fer, entièrement dévoué à Suyuddha, la Reine Guerrière. Jadis criminel et mercenaire sans foi ni stratégie, il a trouvé dans la doctrine martiale de la déesse une géométrie spirituelle qui lui a offert la paix et la rigueur qu’il cherchait. Calme, froid et méthodique, il parle peu mais agit toujours avec une précision presque mécanique, cherchant dans chaque mouvement le reflet de la perfection tactique. Sa foi n’est pas fervente mais mathématique : il prie en silence, en traçant des cercles parfaits ou en exécutant des katas rigoureux. Sous cette maîtrise glaciale brûle pourtant une honte ancienne, qu’il espère effacer en devenant, un jour, une arme aussi droite et immuable que la volonté de Suyuddha elle-même.

Motivation

Tigten est mû par une quête de perfection absolue : il cherche à effacer son passé criminel par la discipline et à comprendre la géométrie sacrée de Suyuddha à travers la maîtrise du corps et de l’esprit. Il voit Absalom comme un champ de bataille moral, un lieu où le chaos règne sans stratégie, et veut y instaurer l’ordre par l’exemple, non par la force. Chaque jour, il s’impose une rigueur inhumaine pour mériter le regard de sa déesse et se racheter de ses fautes. Son ultime ambition n’est pas la gloire ni le pardon, mais atteindre un état de pureté stratégique où chaque action, chaque souffle, deviendrait une prière parfaite à Suyuddha.

Histoire

Origine

Dans les plaines grises d’Isger, entre les cendres des guerres gobelines et la misère des caravanes ruinées, naquit Tigten, un hobgobelin dont la vie ne devait être qu’un cri de guerre de plus dans une terre fatiguée de hurler. Orphelin très tôt, il fut recueilli par une bande de pillards au service d’un seigneur sans scrupules. Dès l’adolescence, il apprit à se battre, à frapper vite, à obéir sans réfléchir. Ses maîtres n’avaient ni discipline ni honneur ils tuaient pour la peur, non pour la stratégie. Tigten grandit dans cette philosophie du désordre, où la force seule faisait loi. Pourtant, même dans sa brutalité, quelque chose en lui cherchait de la structure : il alignait les armes avant les batailles, comptait ses respirations pendant les rixes, et dessinait sans s’en rendre compte des formes géométriques dans la poussière des camps. Il ne savait pas encore qu’il pressentait l’ordre que sa vie n’avait jamais connu.

Tout bascula une nuit d’hiver, dans un manoir isolé. Leur bande devait capturer un noble suspecté de trahison, mais Tigten, dans un excès de zèle et de rage, mit le feu à la demeure. Les flammes avalèrent tout : les gardes, les domestiques, et la famille entière y compris un enfant qui, dans ses derniers instants, le fixa avec des yeux calmes, presque apaisés. Cette image le hanta dès lors. Ce n’était pas la peur dans ce regard, mais quelque chose de plus terrible : la paix. Ce fut la première fissure dans la violence qui l’avait forgé. Il erra ensuite des semaines, incapable de dormir, entendant dans le craquement des branches le feu qu’il avait allumé. Il ne priait pas il ne connaissait aucun dieu. Mais dans ses cauchemars, il voyait des formes parfaites se dessiner dans la cendre : des cercles, des lignes, des angles.

C’est sur les routes d’Andoran qu’il croisa celle qui changerait sa vie : Vaishani, une prêtresse itinérante de Suyuddha, la Reine Guerrière. Elle portait l’armure de cuir souple des padaprajna vudrani, mais marchait pieds nus, un bâton et un compas à la main. Elle ne prêchait pas elle observait. Tigten, crasseux et affamé, la suivit d’abord pour lui dérober sa bourse, mais resta parce qu’elle n’avait pas peur de lui. Quand il l’attaqua enfin, elle ne leva pas la main : elle esquiva chaque coup, non pas avec force, mais avec une précision presque surnaturelle. Quand il s’effondra, haletant, elle lui dit simplement : « Tes coups sont des prières désordonnées. Tu invoques la guerre sans comprendre la forme qu’elle dessine. » Ces mots le frappèrent plus fort qu’aucune arme.

Sous son enseignement, il apprit que Suyuddha n’était pas une déesse de la guerre brutale, mais de la forme parfaite du combat celle où chaque geste, chaque respiration, s’inscrit dans un équilibre divin. Vaishani lui enseigna les mudras, les respirations rythmées par le compas sacré, la lecture des batailles comme des mandalas vivants. Tigten, fasciné, découvrit que le monde avait une structure. Les champs de bataille, les vents, même les battements du cœur suivaient un ordre caché. Il voyait dans Suyuddha non une maîtresse divine, mais une équation cosmique. Pour la première fois, il ressentit de la foi non pas l’amour, mais la rigueur du sacré.

Mais la rédemption n’est jamais droite. Des années plus tard, lorsqu’un groupe de mercenaires reconnut en lui le meurtrier, il tenta de fuir son passé. Vaishani lui ordonna de rester, d’affronter le chaos qu’il avait créé. Il refusa. Cette nuit-là, il tua encore, cette fois pour se défendre mais en le faisant, il brisa le seul commandement que Suyuddha exigeait de lui : « Ne frappe pas sans géométrie. » La prêtresse, déçue mais sans colère, lui dit avant de partir : « Tu es encore un dessin inachevé, Tigten. Tant que tu fuis ton propre cercle, tu resteras imparfait. »

Depuis, il erre à Absalom, la Cité au Centre du Monde, là où toutes les philosophies se croisent et s’affrontent. Dans un vieux entrepôt des Puddles, il a ouvert un petit dojo sans enseigne, connu seulement de ceux qui cherchent à “discipliner la guerre en eux.” Chaque matin, il trace dans la poussière un cercle parfait avec son compas de fer celui de Vaishani avant de l’effacer d’un geste sec. Pour les habitants, Tigten n’est qu’un hobgobelin taciturne aux yeux froids, un ex-soldat devenu mystique. Mais ceux qui ont vu son regard pendant qu’il médite affirment qu’il voit autre chose : des batailles dessinées dans les étoiles, des lignes de stratégie tracées par la main même de Suyuddha.

Et dans le silence de ses nuits, une pensée le hante plus que les autres : Vaishani. Il ne sait pas si elle vit encore, ni où ses pas l’ont menée. Mais il espère un jour la revoir. Non pour lui demander pardon il sait que la prière du repentir ne répare rien mais pour comprendre. Comprendre pourquoi elle l’a sauvé alors qu’il n’en était pas digne. Comprendre si Suyuddha lui-même l’a voulu ainsi. Peut-être aussi pour lui montrer ce qu’il est devenu : non plus le brigand qu’elle a trouvé dans la poussière, mais l’élève qui, malgré ses fautes, trace encore chaque matin le même cercle qu’elle lui a appris.

Car Tigten sait que tant qu’il n’aura pas revu Vaishani, tant qu’il ne lui aura pas prouvé qu’il a enfin trouvé l’équilibre qu’elle incarnait, il restera une figure incomplète dans le grand dessin de la Reine Guerrière. Revoir son maître, pour lui, ce n’est pas une nostalgie : c’est l’ultime étape de la géométrie de sa rédemption. Quand il croisera de nouveau le regard de Vaishani, il saura enfin si le cercle de sa vie est fermé ou s’il n’a fait que tourner autour du vide.

Card image
Race
Hobgoblin
Genre
M
Lieu de Naissance
Isger
Taille
150
Poids
55
Peau
Grise
Cheveux
Absent
Yeux
Jaune