Il se peut que vous fassiez partie des survivants de la Vallée, se retrouvant désormais à Port-Enigme, “récompensés” d’un bâtiment en ruines. Il se peut aussi que vous ne soyez qu’un pauvre bougre venu travailler sur ce chantier pour vous faire quelques pièces, ou vous faire quelques relations avec ceux que vous avez entendu être surnommés “Les Ravéliens”. Quoi qu’il en soit, ce sont vos efforts combinés, qui ont édifié Le Refuge, cette large bâtisse, dépourvue de propriétaire unique. En compensation pour le rôle de certains dans la période de troubles qui a précédé, les matériaux de re-construction vous ont été gracieusement offerts. Et vous les avez grassement utilisés. Seulement voilà : il apparaît que l’ameublement ne faisait pas partie du deal, et les nuits passées sur votre paillasse, dans une tente de chantier, vous commencez à en avoir plein l'arrière-train. Et ça, le chantier étant public, ça se sait. Nombreux sont les autochtones qui regardent évoluer les travaux, et ce, plutôt pour vous épier que par intérêt pour la maçonnerie. Parmi ces badauds, une rousse, petite et rondouillarde, se pointe au Refuge, portant une chaise de belle facture.